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« Le flux digital, la nouvelle norme des prothèses dentaires » par Didier Blondel

Depuis les années 2000, le Laboratoire de prothèse dentaire Cristal a fait le choix de l’innovation technologiques en investissant dans les premières machines à impression 3D. Près de 20 après, nous innovons toujours dans nos processus de fabrication de nos prothèses dentaires grâce au flux de travail digital. Entretien avec Didier Blondel, directeur de la production.

Bonjour Didier pourriez-vous vous présenter rapidement et nous expliquer en quoi consiste votre rôle au sein de cette entreprise ?

Bonjour, je suis le directeur technique du laboratoire Cristal.
En d’autres termes, je suis en charge de l’amélioration continue de la production conventionnelle ainsi que du flux de production digital.

En quoi consiste exactement le flux numérique que vous mettez en place chez Cristal ?

Le flux digital consiste principalement à assurer la production en provenance de scans intra-oraux.
De plus en plus de dentistes s’équipent de scanners dentaires (Trios de la marque 3Shape, CS3600 de Carestream, Element d’iTero, ou encore Condor de Biotech Dental…).
Le laboratoire Cristal se doit de pouvoir répondre aux demandes de flux des praticiens quels que soient le scanner ou la demande.

Quelles sont les techniques de numérisation et de fabrication que vous utilisez ?

En entrée de flux, nous recevons les scanners sous forme de fichiers numériques. Nous assurons la conception de la prothèse ainsi que du modèle de travail à partir de ces scans.
La fabrication de la prothèse rejoint le flux digital du département CAO Cristal (Fusion laser et Usinage) tandis que, le modèle est réalisé en impression 3D sur l’imprimante LD10 du groupe Prodways.

Prodways Group vous a permis d’innover et d’utiliser l’impression 3D dans vos fabrications prothétiques. Quelles sont les étapes de fabrication ? Quels logiciels et procédés d’impression 3D utilisez-vous ?

Une fois la conception du modèle réalisée, l’impression consiste en 3 opérations distinctes :
– Le placement des pièces sur la grille virtuelle via le logiciel Magics
– Le lancement du batch d’impression au moyen du procédé Moving Light (envoi d’ultraviolets sur une résine conçue par Prodways Material)
– Le post-process avec nettoyage et polymérisation

Le flux digital global rejoint alors le flux traditionnel.

Quelles sont les avantages mais aussi les limites de l’impression 3D par apport aux techniques classiques ? Où vous situez-vous en terme de prix ?

Les nouvelles technologies d’impression 3D permettent d’obtenir des modèles d’une précision largement supérieure à la technique traditionnelle.
Le prix des matériaux reste un frein à l’heure actuelle. Mais ce procédé en évolution constante va devenir la nouvelle norme dans le domaine du dentaire.

Qui plus est, de plus en plus de résines obtiennent la certification biocompatible ce qui permettra un plus large panel d’applications.
Imprimer directement les prothèses et ne pas cantonner l’impression 3D au support de travail prothétique.

Pourriez-vous nous parler des applications de demain dans le domaine dentaire et comment vous voyez votre laboratoire évoluer ces prochaines années ?

Au cours des prochaines années, les prix des scanners et de l’impression 3D vont baisser.
La prise d’empreinte digitale sera la nouvelle norme et le flux traditionnel réservé à des actes isolés.
La réalisation prothétique sera modifiée, le flux de production lui sera sans aucun doute digital, optimisation des résultats esthétiques pour des patients toujours plus exigeants.

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